giovedì 29 gennaio 2015

Charles Baudelaire - Vita - Les Fleurs Du Mal

Charles Baudelaire nait à Paris en 1821, son père, meurt quand il avait six ans ; sa mère se remarie mais il supporte très mal ce remariage qu’il vit comme une trahison car le nouveau mari, le commandant Aupick, incarne toutes les valeurs sociales qu’il rejette et devient un ennemi personnel. Il devient un étranger dans sa même maison et il commence à écrire des poèmes, Il est mis en pension à Lyon et commente des études de droit, mais quand il retourne à Paris il conduit une vie dissipée, fréquente les milieux littéraire et, préoccupée par sa conduite, sa famille le fait embarquer pour les Indes. A son retour il est majeur et demande sa part de l’héritage de son père, il mené une vie de luxe, il a aussi une relation avec la chanteuse Jeanne Duval et in devient un dandy (un homme de monde, sceptique, ironique, insolent, volontairement snob et en réaction contre la société bourgeoise), donc il peut être considéré un poète maudit et décadent, car il a une visionne pessimiste de la vie et représente la crise d’une société bourgeoise fausse. En quelques mois il dépense la moitié de son héritage et sa famille décide, avec un conseil judiciaire de lui allouer seulement une rente de 200 francs par mois ; il est forcé à travailler. Il devient critique d’art et en 1857 fait publier un recueil Les Fleurs du mal, qui est tout de suite condamné pour outrage à la morale publique et il doit supprimer six poèmes. Baudelaire, comme Flaubert, dénonce l’hypocrisie des valeurs de la bourgeoisie ; les deux procès indiquent le costume et la mentalité de l’époque et surtout témoignent l’innovation apportée par les deux œuvres. En 1867 une crise le laisse à demi paralysé et il meurt le 31 aout 1867.
Son œuvre : il a écrit beaucoup des œuvres : les fleurs du mal, le spleen de Paris, Paradis artificiels et son journal intime Mon cœur mis à nu (il décrit ses sentiments, sa vie, ses passions même s’il pourrait être méprisé, il se montre ouvertement-> poésie forte).
Il peut être considéré l’initiateur de la poésie moderne car il est l’initiateur de la poésie symboliste.

LES FLEURS DU MAL : est son recueil le plus important.

Le thème central est le spleen : un état maladif, une difficulté à exister qui nait
de la conscience de la misère de la conation humaine, affaibli par un mal social, moral, physique. Il s’agit d’un état de sombre dépression, d’ennui, de dégout pour la société dans laquelle il vit, de la vie bourgeoise et pour cette raison il peut être insert dans le groupe des poètes maudits, qui mènent une vie de provocation, dangereuse, antisociale ou autodestructrice.

Le titre a une valeur symbolique : il est constitué des mots opposés « fleur » et « mal ». Le poète semble affirmer qu’il existe une beauté dans le mal et dans la misère et il se propose de l’extraire. Le poète, don, transforme la poésie dans la négation des valeurs et des idéals de la société bourgeoise. La préposition « du » veut indiquer que les fleurs naissent du mal et donc il y a une relation d'interdépendance entre les fleurs, qui représentent la beauté et la bonté et le mal.


Influences : les poètes du Parnasse, Edgar Allan Poe, les poètes romantiques et Alfred de Vigny.
Des romantiques il reprend le vague de passion, le mystère, l’évasion. Des Parnassiens il reprend le formalisme, car sa poésie est toujours caractérisée par des règles formelles et il utilise le vers alexandrin (un vers divisée par une césure en deux hexamètres).
La fonction du poète : il est le seul qui peut comprendre les correspondances qu’on a entre le monde visible et invisible qui va au-delà du signifié d’un mot et en analyse le signifiant.

On peut distinguer 6 parties :

1. Spleen et idéal : le poète pour échapper du spleen se réfugie dans l’idéal, qui est tout ce qui permet d’échapper : la beauté, la presse, mais la tension est vaine car la vie de l’homme est faite de moments de spleen et moments d’idéal.

2. Tableaux parisiens : Les romantiques trouvaient refuge et consolation dans la nature. Baudelaire s’immerge dans le spectacle sombre et aliénant de la ville de Paris. C’est dans la fraternité avec les exclus et le marginaux qu’il trouve un moment de calme et d’évasion.
3. Le fin – Les fleurs du mal : Il recherche des autres formes d’évasion : le vin et la drogue, le vice et la luxure, qui créent des paradis artificiels et en effet ces tentatives sont encore vains.
4. La révolte : pour une réaction désespère il se révolte contre Dieu et éloge Satan. Cette partie ne fait que donner des tons de blasphème au recueil.
5. La morte : tandis que chaque tentative d’évasion se révèle inutile il se replies sur la morte qui est considérée comme un voyage vers une dimension étrangère. Elle représente le dernier espoir de l’homme mais on ne connait pas la destination de ce voyage, elle peut donner ou nier tout.

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