SA VIE
Guillaume
Apollinaire, nait à Rome en 1880 ; il a étudié à Nice et à Paris, et il a
conduit une vie très mouvementée car il travaillait beaucoup avec sa mère. Il
tombe amoureux d’une jeune anglaise, Annie Playden, qu’il suit à Londres sens
jamais voir son amour partagé. Mais sa famille l’éloigne en Amérique et quand
il retourne à Paris, il mené une vie bohème et prend part aux discussions sur
le cubisme aussi avec Picasso (il contribue à diffuser les idées du cubisme
avec ses écrits critiques)(dans le caveaux). Il engage une relation avec Marie Laurencin
et au début de la première guerre mondiale il s’engage volontairement, mais il
reste blessé.
Apollinaire peut
être considéré comme un poète carrefour car, dans ses poèmes on voit un
contraste entre la nostalgie traditionnelle, classique, romantique, symboliste
et la modernité, l’avant-garde, le futurisme, le surréalisme et le dadaïsme.
Il était un homme
curieux, d’une vaste culture, un être changeant instable, un homme sociable qui
toujours recherchait l’affection des femmes.
Ses deux recueils
principaux sont Alcools et Calligrammes :
ALCOOLS
Ce recueil représente
le passage d’une poésie traditionnelle è une poésie moderne :
1.
Il
supprime toute ponctuation car il la croit inutile, il pense que les rhumes et le
choix des mots est suffisant.
2.
L’ordre
des poésies ne corresponde pas à la chronologie, mais à des raisons de variété
et de surprise.
Son thèmes préférées
sont mélancoliques : l’amour malheureux, la fuite du temps, la nostalgie,
le souvenir, la mort ; il y aussi des thèmes modernes comme l’électricité,
l’aviation et le cinéma.
CALLIGRAMMES
Le mot vient du
grec, composé de «kalos» (beau) et "graphein" (écrire).
Dans cette œuvre expérimentale
Apollinaire confirme son gout pour toutes les innovations : il y a des
poèmes-conversations, et des poésies-idéogrammes, où il utilise les
possibilités figuratives du vers, il y a des mots en liberté qui représentent
des symboles visuels.
Les thèmes
principaux sont la guerre, et l’amour, qui ici est vu comme une distraction
pour les atrocités de la guerre. Il a aussi une vision positive de la guerre
car il croit qu’elle incite à une communion avec les autres.