La caractéristique
fondamentale du romantisme est le mal du siècle. Une condition physiologique
qui afflige les intellectuels et qui se manifeste avec la mélancolie,
l’angoisse, l’impossibilité de vivre, la dépression et qui porte les
intellectuels à se éloigner de la société.
Habituellement
cette condition a une cause sociale: il y a la lutte entre le moi et le
moi-même, entre le moi sociale et le moi intérieur. L’intellectuel ne se trouve
pas à sa place dans la société parce qu’il a des idées divers et donc il est
incompris. En effet il se trouve dans une place centrale entre la bourgeoisie qui est lié au rationalisme, è
la raison et donc pas aux passions, et l’aristocratie qui ont l’esprit fermé et
refuse de renoncer à ses privilèges. Ce contraste le pousse à se replier sur
eux-mêmes et de se éloigner de la societè, de ne pas accepter les injustices,
les malheurs, et ils voient le suicide comme seule solution à ce mal.
Ca c’est le cas d’Ortis
et Werther.
Jacopo Ortis
c’est le protagoniste du roman « les dernières lettres de Jacopo
Ortis », écrit par l’italien Ugo Foscolo.
Ortis est un jeune patriote qui, après le traité de Campo-Formio se
réfugier sur les collines Euganées pour échapper aux persécutions. Là, il tombe
amoureux de Teresa, mais la jeune fille est déjà fiancée à Edward, l'antithèse d’Ortis.
Le désespoir amoureux et politique l'a conduit à un pèlerinage en Italie, mais,
après avoir appris le mariage de la femme, il se tue. On voit, donc, en Ortis,
un mal du siècle développé sous deux points de vue : le désespoir inspiré
par la prise de conscience qu'il ne peut atteindre ni l'amour de la femme qu'il
aimait, ni leur idéal politique.
L'intrigue est
inspirée au Werther de Goethe, un jeune homme tombe amoureux d'une femme qui
est destiné à un autre. Il est aussi un jeune intellectuel en conflit avec le
contexte social dans lequel il ne se reconnait pas. Cependant, il ya plusieurs différences entre
les deux romans :
Werther est un drame social, en effet le protagoniste ne trouve pas sa place dans la société, le drame de Jacopo n'est pas tant la dissidence contre l'ordre social, mais le sentiment angoissé d’une absence, de ne pas avoir une patrie. Le drame est inspiré par la déception révolutionnaire, par la trahison de tous les espoirs patriotiques et démocratiques et par la liberté transformé en tyrannie.
Werther est un drame social, en effet le protagoniste ne trouve pas sa place dans la société, le drame de Jacopo n'est pas tant la dissidence contre l'ordre social, mais le sentiment angoissé d’une absence, de ne pas avoir une patrie. Le drame est inspiré par la déception révolutionnaire, par la trahison de tous les espoirs patriotiques et démocratiques et par la liberté transformé en tyrannie.
Pour ce qui
concerne l’aspect social de « les souffrances du jeune Werther », il
n’est pas lié au patriotisme, comme dans l’Ortis, parce que Werther, un
bougeoirs, il ne peut pas s'identifier dans sa classe sociale, car, en étant un
intellectuel, il est porteur de valeurs irréconciliables avec elle : le culte
de la beauté désintéressée e l'élan passionné qui rejette la rationalité. Il
est aussi en conflit avec l'aristocratie qui était encore la classe dirigeante,
d’esprit fermé. Donc il se trouve exclu de la societé.
Différent de ces
derniers se configure René de Chateaubriand. Son mal semble injustifié :
Il mène une vie solitaire en France avec sa sœur Amélie, mais un mal
inexplicable, une constante mélancolie l’afflige et il cherche remède dans les
voyages et il s’embarque pour l’Amérique. Dans le même temps sa sœur se retire
dans un couvent pour étouffer son amour coupable pour son frère. ll tente de se
suicider mais il sera arrêté par sa sœur et à la fin il meurt dans le massacre
de la tribu Nachtez.
René est
considère, par son aptitude, le premier figure du héros romantique en France,
et son mal sera identifié dans le mal du siècle.
C’est très
difficile identifier les motivations de la maladie de René, il est persécuté
par une inquiétude de vivre, mais peut-être qu'il a été profondément troublée
par les mouvements révolutionnaires du siècle qui combatte contre sa classe
sociale, l’aristocratie.